Publier dans le cadre de la science ouverte

Cette rubrique succincte et non exclusive entend donner quelques pistes sur les enjeux liés à la publication à l’heure de la science ouverte.

Modèles de publication en accès libre

Il existe différentes manières de diffuser ses textes en accès libre.

Voie verte

Déposer en archive ouverte est un acte de publication qui participe de la science ouverte et de l’accès immédiat et sans entrave aux contenus.

Sans contrat d’édition, l’éditeur/la revue ne peut pas m’empêcher de déposer dans une archive ouverte

Voie diamant

Il existe des revues et éditeurs publiant en open access (numérique exclusivement ou multi-supports) qui ne demandent aucun frais de publication pour les auteurs, ni aucun frais pour les lecteurs. On parle de modèle diamant. Les frais liés à l’édition et à sa mise à disposition en accès libre sont alors généralement supportés par l’institution (institution publique, maison d’édition publique, société savante…)

Modèle auteur-payeur

On parle de modèle auteur-payeur lorsque l’auteur ou l’institution paye des APC (Article Processing Charges) pour libérer le texte. Le texte est accessible gratuitement pour ses lecteurs, mais il est pertinent de rappeler que cela fait suite à un apport financier. 


Revues prédatrices

L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne tient à mettre en garde ses auteurs face aux revues dites « prédatrices ». L’auteur, généralement sollicité par mail, est invité à soumettre un article dans une revue. Ces revues sont généralement composées de comités de lecture fictifs, et autres curiosités, dont voici quelques constantes qui doivent vous alerter : 

  • un paiement exigé ;
  • une acceptation sans demande de correction, ou avec des demandes de corrections mineures ;
  • une publication rapide ;
  • une absence des bases de revues.

Appel de Jussieu

Nous rappelons que l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne est signataire de l’Appel de Jussieu, et replaçons ici son article 8 :

Priorité doit être donnée aux modèles économiques de publication qui n’impliquent le paiement ni par les auteurs pour publier, ni par les lecteurs pour accéder aux textes. De nombreux modèles économiques équitables existent, par soutien institutionnel, par implication ou souscription des bibliothèques, par commercialisation de services premium, par financements participatifs, par constitution d’archives ouvertes, qui ne demandent qu’à être étendus et généralisés.